13 septembre 2013
Digue de la Duchesse Anne
Dans le cadre du projet de recherche Dofeas, une méthodologie basée sur du suivi et de l’instrumentation par méthodes géophysiques et géotechniques, a été proposée pour qualifier le risque érosif et sismique pouvant affecter une digue en terre de protection marine située entre Cancale et Le Mont-Saint-Michel.

Dans le cadre de l’opération de recherche DOFEAS, les risques érosif et sismique pouvant impacter une digue de protection marine ont été étudiés par méthodes géophysiques et géotechniques. Une digue maritime entre Cancale et Le Mont-Saint-Michel a été choisie comme site test pour mener ce projet.

Après un diagnostic général de l’ouvrage basé sur une inspection visuelle et une analyse des données historiques trois tronçons d’ouvrage ont été suivis et instrumentés entre janvier 2010 et décembre 2012.
Deux méthodes géophysiques ont été proposées pour ce projet :

  • une méthode électromagnétique, un Slingram-EM31,
  • et une méthode sismique basée sur la mesure des ondes de surface (MASW) complétées par des sondages géotechniques in situ et des essais en laboratoire.

Concernant le risque érosif, les premiers résultats des investigations montrent des variations de la résistivité mesurée par EM31 dans le corps de l’ouvrage pouvant être liées à une évolution structurelle du corps de digue.

Au niveau du risque sismique, les mesures en ondes de surface corrélées par les essais géotechniques semblent indiquer que les sols supports de l’ouvrage sont potentiellement liquéfiables sous sollicitation sismique.


Pour en savoir plus :

Contacts : Cerema Ouest / Département Laboratoire de St-Brieuc